"Je vais me présenter aux élections du 4 mai dans la région de Madrid", a déclaré Pablo Iglesias, chef du parti de la gauche radicale Podemos, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
"J'ai transmis (au chef du gouvernement socialiste) Pedro Sanchez ma décision de quitter mon poste au sein du gouvernement quand commencera la campagne électorale", a-t-il ajouté.
A la tête de Podemos depuis sa création en 2014, Pablo Iglesias, ancien professeur de sciences politiques, est depuis janvier 2020 l'un des quatre vice-présidents du premier gouvernement de coalition espagnol depuis la fin de la dictature franquiste.
Composé des socialistes de Pedro Sanchez et de Podemos, ce gouvernement est fréquemment secoué par des tensions entre les deux formations.
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Ce coup de théâtre intervient quelques jours après la convocation, déjà surprise, d'élections anticipées dans la région de Madrid par sa présidente conservatrice, Isabel Diaz Ayuso, du Parti populaire (PP).
Tout était parti mercredi dernier d'une histoire, en apparence locale, dans la région de Murcie (sud-est), où le parti libéral Ciudadanos (Cs), qui gouvernait cette région avec le PP, a fait volte-face et annoncé le dépôt d'une motion de censure avec les socialistes pour débarquer le président PP de la région.
Affirmant craindre le même sort à Madrid, Isabel Diaz Ayuso a rompu sa propre alliance avec Ciudadanos et convoqué un scrutin anticipé aux implications nationales.
