C’est à la Cour suprême que le président américain a formulé une requête: l’autoriser à bloquer à nouveau des gens sur Twitter.
Cette option qui lui était accessible jusqu’en 2018 lui a ensuite été interdite, car il a été considéré que les messages postés par le président américain sur le compte @RealDonaldTrump étaient de nature gouvernementale, et faisaient donc partie, à ce titre, d’un débat public.
Ainsi, le blocage d’utilisateurs «en raison des opinions politiques qu'ils ont exprimées est inadmissible en vertu du premier amendement», avait considéré le juge à l'époque.
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En juillet 2019, ce jugement avait été confirmé à nouveau par la justice américaine, mais malgré cela, le président américain avait annoncé ne pas renoncer pour autant.
Et le fait est, le président américain n’a pas tardé à revenir à la charge avec une requête de 187 pages qui fait valoir, comme l’indique le journal britannique The Independent, qu'interdire à Donald Trump de bloquer des personnes est illogique, car cette interdiction ne couvre que certaines parties du compte Twitter. Si ses messages sont considérés comme des discours du gouvernement, sa capacité à empêcher les gens de les voir devrait l'être également, souligne la requête.
«La capacité du président Trump à utiliser les fonctionnalités de son compte Twitter personnel, y compris la fonction de blocage, est indépendante de sa fonction présidentielle. Empêcher les comptes tiers d'interagir avec le compte @realDonaldTrump est une action purement personnelle qui n'implique aucun «droit ou privilège créé par l'État», déclare ainsi le solliciteur général par intérim Jeffrey B Wall.
Et de poursuivre en assurant que les personnes bloquées pourront toutefois continuer à lire les tweets de Donald Trump.