La signature d’une convention tripartite entre les trois établissements (marocain, suisse et ivoirien) s’est déroulée à Abidjan en présence du ministre ivoirien du Tourisme, Roger Kacou.
Kouhen Nabil, directeur de l’école hôtelière de Casablanca (EHC) a relevé que l’accord va se traduire par «un accompagnement pédagogique» entre son établissement, qui agit sous la bannière de l’Ecole hôtelière de Genève (EHG), et l’EHB.
Dans un premier temps, les formations déboucheront sur des diplômes de niveau licence professionnelle, avant de passer au niveau master et formation doctorale pour les cadres managers en hôtellerie et restauration, a indiqué Roger Kacou, le ministre ivoirien du Tourisme.
A travers cette école, la Côte d’Ivoire qui ambitionne de bâtir une vraie industrie touristique, aborde un nouveau tournant. En effet, selon les spécialistes, le manque de ressources humaines de haut niveau se faisait de plus en plus sentir alors que le pays enregistre l’arrivée de grandes enseignes internationales.
La formation assurée dans des centres techniques et professionnels s’avérait insuffisante. Ces dernières années, le pays convoyait des étudiants au Maroc pour pallier cette insuffisance.
Selon une étude de la Banque africaine de développement (BAD) publiée ce 12 janvier dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré la troisième plus forte croissance du nombre de touriste en 2014, avec 91.000 nouveaux arrivants, soit une hausse de 24%, confirmant le dynamisme du secteur.
Le pays attend l’ouverture de plusieurs hôtels, dont celui groupe Azalaï Hotels (4 étoiles de 200 chambres) dans le courant de l’année. Début décembre, le groupe saoudien Al Othman Company a annoncé son projet de construire un hôtel de «haut standing d’une valeur de 100 milliards FCFA, soit 152,4 millions d’euros à Abidjan.










