L'assaillant, un Algérien de 33 ans, avait été abattu par la police après l'attaque à la machette des policières à Charleroi (Sud de la Belgique) en août dernier.
Dans le cadre de l'enquête, six personnes avaient été interpellées mercredi dernier à l'issue de huit perquisitions menées à Charleroi et dans sa région, au cours desquelles des machettes avaient été saisies.
Le juge d'instruction spécialisé en matière de terrorisme chargé du dossier a décidé de placer deux des suspects en détention provisoire, selon un communiqué du parquet.
Il s'agit de "Sabrina Z., née le 17 juin 1980, et de Farid L., né le 21 novembre 1979", qui ont "tous deux été inculpés de participation aux activités d'un groupe terroriste et de tentative d'assassinat dans un contexte terroriste", a précisé le parquet.
La garde à vue d'une troisième personne a été prolongée de 24 heures et le juge d'instruction décidera plus tard dans la journée de son éventuel maintien en détention, selon la même source.
Quant aux trois autres personnes interpellées mercredi, elles ont été remises en liberté "après audition approfondie".
Le parquet s'est refusé à préciser à ce stade le rôle qu'auraient joué les suspects dans l'attaque ou leurs liens avec son auteur.
Le 6 août dernier, un homme identifié comme "K.B.", un Algérien vivant en Belgique depuis 2012, avait attaqué les deux policières devant l'hôtel de police de Charleroi aux cris de "Allah Akbar", les blessant au visage et au cou, avant d'être abattu par une troisième policière. Il est décédé plus tard à l'hôpital.
Daech avait revendiqué l'attaque le lendemain, expliquant que l'assaillant était un "soldat de Daech qui a mené cette opération en réponse aux appels pour attaquer la population des pays de la coalition croisée".
Membre de la coalition internationale qui combat Daech en Irak et en Syrie, la Belgique a été la cible d'un double attentat qui avait fait 32 morts le 22 mars 2016, à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles.