"A mon arrivée à Masjid Al-Nour et alors que j’essayais de stationner ma voiture, j’ai entendu plusieurs coups de feu et j’ai vu une foule de personnes courir dans tous les sens", a confié le doctorant marocain Moussa Bouray, joint par MAP-Canberra, quelques heures après les horribles incidents, qui ont fait 49 morts et une vingtaine de blessés.
"Je venais de déposer mon épouse devant la mosquée pour trouver une place dans le parking. Elle s’est protégée pendant plus d’une heure dans un immeuble avoisinant la mosquée", a relaté Moussa Bouray, qui était toujours sous le choc.
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"Des cris et des hurlements fusaient de tout part. C’était vraiment un cauchemar", a ajouté le jeune étudiant, qui s'est installé à Christchurch en septembre 2017.
"Après un peu de temps, on a commencé à voir arriver les policiers avec leurs boucliers", a-t-il indiqué, ajoutant qu’ils se sont déployés dans les environs de la mosquée pour débusquer le tireur, qui a été identifié comme un extrémiste australien.
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Les attaques survenues dans cette localité de l'Ile-du-Sud ont été qualifiées par la Première ministre néo-zélandaise de l'une des journées "les plus sombres" de cette nation du Pacifique Sud réputée paisible.