Algérie: un parti dénonce le recours à la force contre les manifestants

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Le parti d'opposition "Talaie El-Hourriyet" a dénoncé le recours à la force contre les marches pacifiques contre la candidature du Président sortant Abdelaziz Bouteflika pour un 5è mandat, qui se sont déroulées dimanche dans plusieurs régions de l'Algérie, notamment à Alger.

Le 25/02/2019 à 11h49

Le parti de l’ancien Premier ministre, Ali Benflis a, dans un communiqué, souligné avoir constaté avec regret un recours des autorités publiques à la force contre les marches et rassemblements pacifiques organisés dimanche à Alger et dans d’autres villes du pays.

Il a déploré aussi "les arrestations de manifestants pacifiques", appelant à "la libération de tous ceux qui ont été interpellés pour le seul fait qu’ils manifestaient contre le coup de force de l’annonce du cinquième mandat".

"Le recours à la force contre les manifestations pacifiques ne peut qu’exacerber la tension, ouvrir la voie à l’infiltration de perturbateurs parmi les manifestants et mener à des dérapages aux conséquences imprévisibles", a-t-il mis en garde.

Par ailleurs, "Talaie El-Hourriyet" a salué "la réaction digne et courageuse" des journalistes des médias publics qui se sont élevés, au nom de l’éthique professionnelle, du devoir d’informer et du droit à l’information du citoyen, contre le black-out décidé par leurs hiérarchies, des marches populaires contre le cinquième mandat et contre le parti-pris des médias publics pour le président candidat et l’alliance présidentielle. 

Le 25/02/2019 à 11h49