Une enquête menée par le think tank Oxford Business group, et dont les résultats détaillés devraient être dévoilés en décembre prochain, révèle que près de la moitié des chefs d’entreprises interrogés considère le niveau de transparence dans la conduite des affaires en Algérie «insuffisant».
C’est dire que ce volet est loin d’être une priorité pour ceux qui dirigent la chose publique chez le voisin algérien. Pourtant, nul n’ignore que la transparence est aujourd’hui, et plus que jamais, considérée par les institutions internationales comme un facteur d’efficacité déterminant pour toute économie qui aspire à se développer. C’est aussi une donnée qui influence considérablement l’image d’un pays, particulièrement auprès des investisseurs.
C’est pourquoi des voix s’élèvent aujourd’hui pour réclamer la mise en place d’un dispositif permettant de garantir une meilleure transparence. Ce dispositif doit être composé d’outils à même de détecter, de prévenir et de sanctionner efficacement la corruption et les atteintes à la probité. C’est là une condition sine qua non si l’Algérie souhaite amorcer un véritable développement économique.