La publicité des institutions et des administrations publiques dans la presse écrite seront soumises à un cadre juridique, a annoncé, mercredi, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, lors d'un débat au Parlement, relatif à la publicité et l'audiovisuel, a constaté un journaliste de Le360. "Les journaux qui ne drainent pas de la publicité seront compensés par l'obtention d'une aide financière de la part du ministère de la Communication", a indiqué, à cette occasion, El Khalfi. A propos de certains appels à l'instauration d'un contrôle rigoureux du marché publicitaire, le ministre a répondu que "les principes libéraux du marché de la publicité ne permettent pas une intervention des pouvoirs publics dans ce secteur. Notre rôle consiste à assurer une concurrence saine ainsi que la protection des intervenants".
La députée PJIdiste, Jamila Lamssali, a été sévère dans son intervention contre les "grands groupes qui détiennent le monopole de la publicité". Selon elle, "les contenus des spots télévisés sont vides en termes d'éducation et négatifs à l'égard de la femme. Il existe une résistance vis-à-vis de la réforme de l'audiovisuel". De son côté, la députée istiqlalienne, Naima Rabaa, a demandé au ministre de la Communication de regrouper en un seul texte les lois relatives à la publicité. Et de rappeler le "bras de fer" entre l'Exécutif et le pôle audiovisuel public. Nous ne voulons pas une révolution, mais une évolution. La domination n'est pas admise pour qui que ce soit. Il faut instaurer un dialogue serein".