Le journal Le Monde s'est plaint de n'avoir pas été autorisé à couvrir, au Caire, la signature d'un important contrat de vente d’appareils de chasse Rafale à l'Egypte. En France, pays de la liberté de la presse, les autorités ont agi de la sorte en tenant compte des intérêts supérieurs de la nation.A ce propos, Le Monde rappelle qu'il a été le seul parmi ses confrères à ne pas avoir été accrédité par le service de presse du ministre français de la défense pour couvrir, au Caire, la cérémonie de signature du contrat de vente de la France à l’Egypte de vingt-quatre avions de chasse Rafale, d’une frégate et de missiles, cérémonie qui devait avoir lieu lundi 16 février au Caire.Le journal français reconnaît cependant ses torts en affirmant que la principale raison de sa marginalisation est liée au fait qu'il avait vivement dénoncé le régime égyptien dans le cadre de cette vente.
Pour revenir au cas de l'expulsion, dimanche, de deux journalistes français, le Maroc a été pris à partie injustement par une partie de la presse française, y compris le journal Le Monde. Des journaux algériens habitués à déformer les faits ont pris le relais. Or, le Maroc n'a fait qu'appliquer souverainement la loi nationale concernant les journalistes étrangers dépourvus d’autorisation de tournage. C'est aussi clair que la position du ministère français de la défense de ne pas accréditer Le Monde. L'AMDH doit elle aussi tirer les enseignements de la position de la France quand il s'agit de défendre ses intérêts.