Il s’agit de la première rencontre tenue par l’association après que la présidence de l’ANME a été confiée à Driss Chahtane, en réponse à la volonté de Rachid Niny, ex-président de l’association, de démissionner de son poste.
«Je suis honoré de bénéficier de la confiance des membres du bureau exécutif de l’ANME afin d’occuper ce poste stratégique et contribuer ainsi à relever les maux et défis très nombreux qui sont liés à la profession. Nous sommes réunis dans le cadre de cette rencontre communicationnelle qui signe une nouvelle étape dans le parcours de l’ANME et qui sera basée sur davantage d’apports», a déclaré Driss Chahtane.
Il s’agit également de la première rencontre organisée par l’ANME dans le contexte post-Covid actuel. «La crise sanitaire nous a beaucoup éloignés et les rencontres de l’ANME sont certes devenues trop sporadiques. Je tiens tout de même à souligner que, malgré le contexte pandémique, le bureau exécutif a continué toujours autant à se réunir et à se pencher sur les problèmes les plus urgents et les plus épineux liés à la profession. Beaucoup de stratégies ont été échafaudées durant ce temps mort et nous ne manquerons pas de les mettre en pratique très bientôt», a rappelé, pour sa part, Fatima Zahra Ouriaghli, assesseur et membre du bureau exécutif de l’ANME.
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La rencontre a permis de discuter à bâtons rompus des nombreux maux dont souffre le secteur. Elle a invité tous les acteurs de la profession à faire front derrière le Maroc et son intégrité territoriale.
«Beaucoup d’ONG internationales essaient en permanence de nuire à l’image de notre pays. Pourtant, le Maroc continue à avancer et à devenir de plus en plus fort. Nos médias se doivent d’être aux côtés de notre pays et sont invités à se délester de leur opacité et d’uniformiser leur mobilisation aux côtés du Royaume», a souligné Driss Chahtane lors de la séance ouverte des débats, qui a été très riche en interventions à la fois brillantes et édifiantes.
En dépit de l’existence de différences des lignes éditoriales, tous les membres de l’association et acteurs de la profession étaient unanimes pour dire que le secteur se doit de s’affranchir de plusieurs obstacles afin de parvenir à être plus résilient face aux crises et aux défis qui le minent. Ils ont rejeté catégoriquement et en chœur les pratiques insidieuses qui sévissent au sein de ce métier important. Les membres de l’association, mais aussi l’auditoire présent, ont vivement appelé les institutions concernées à continuer à accompagner le secteur des médias, à contribuer à la protection véhémente de ses valeurs déontologiques les plus élémentaires, mais aussi à soutenir les institutions des médias, ainsi que toutes les personnes qui y travaillent.