Ramadan’art: une expo incontournable au sein d’un trésor architectural casablancais

Pour celles et ceux qui souhaitent allier les plaisirs spirituels de ramadan aux joies de l’art et de la culture, rendez-vous à la Villa Ronde transformée en ce mois sacré en lieu de découverte et d'échange à travers l'alliance de l'art et de l'architecture dans un parcours initiatique de culture urbaine.

C’est à l'initiative de l'agence K events, fondée par Fatima-Ezzahra Boucetta et Jade Kohen, avec le concours de mécènes marocains, que Ramadan'Art ouvre ses portes du 22 mai 2018 au 7 juin 2018 inclus, de 12h à 17h, et le soir de 21h à 23h30. L'espace abrite des salles d'expérimentation, plusieurs salles d'exposition ainsi qu'un parcours floral à travers un jardin paysager qui invite le visiteur à l'observation. Un mélange de formes et de couleurs fera de cet événement un moment d'inspiration et de partage pour la ville de Casablanca.

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Placée sous le commissariat de Laure Augereau, architecte engagée dans la promotion de la culture architecturale, la Villa Ronde se transforme pour un temps en objet d'exposition artistique et abrite des œuvres exceptionnelles dans un espace hors du temps, où l'art naïf de Chaibia tourne le dos à l'insolence artistique d'Andy Warhol.

Située sur le boulevard du Lido, la Villa Ronde invite ses visiteurs à partager une expérience unique en compagnie de guides volontaires et disponibles. L'accès est libre aux heures d'ouverture tous les jours de la semaine, sauf les lundis.

Au sujet de la Villa RondeSurnommée par les Casablancais «villa camembert» en raison de sa forme cylindrique et plate, la Villa Ronde se nomme en réalité la Villa du Docteur B… Un nom digne d’un bon vieux James Bond.

Construite en 1962 sur de minces pilotis par l’architecte Wolfgang Ewerth, elle semble flotter au-dessus du jardin et jouit d’une vue exceptionnelle sur l’océan Atlantique. L’intérieur se veut ultra minimaliste et s’organise autour d’un patio circulaire. Quant au mur de clôture, sa petite taille et ses pierres brutes ne sont pas sans évoquer ceux de la région des Doukkalas séparant les champs.