Ingrédient préféré des Koweïtiens et toujours pas des Marocains, la truffe occupe désormais une place de choix dans la gastronomie koweïtienne où on l’assortit aux plats traditionnels en sauce à base de riz et de viande.
Ce mets d’exception est directement importé d’Afrique du Nord, est plus précisément du Maroc, car au Koweït, la production avoisine le zéro depuis l’invasion du pays par l’Irak en 1990.
On l'appelle la truffe des sables ou truffe blanche et au Maroc, elle porte le nom de zoubaïdi ou ezzabdi ou encore terfess ou terfez . Moins onéreux que son cousin la truffe noire, ce champignon souterrain se récolte sous nos cieux dans le Sud et le Sud-Est. Au prix de 1.500 dirhams le kilo, cet «or blanc» du désert se trouve dans certains lieux propices à sa culture comme la forêt de Mâamora au Nord-Ouest, les plaines des hauts plateaux à l’Est et le Sahara au Sud et au Sud-Est.
Le marché est saisonnier, car la truffe blanche ne pousse que de novembre à avril et le volume et la qualité de la cueillette varient selon les précipitations et les conditions météorologiques. La truffe est donc récoltée entre mars et mai, sachant que son abondance est liée principalement à la pluviométrie en automne.
Connue pour ses qualités culinaires, elle aurait aussi des vertus médicinales.