Les Fanvue World AI Creator Awards, organisateur du premier concours de beauté pour candidates issues de l’intelligence artificielle, a fait l’annonce des miss retenues au terme d’une première sélection.
Choisies parmi 1.500 candidates, générées par des créateurs de contenu d’IA du monde entier, ces dix influenceuses virtuelles concourent pour la couronne de Miss IA mais aussi pour décrocher un prix d’une valeur totale d’environ 20.000 dollars, soit près de 198.000 dirhams.
Parmi ces créations artificielles aux plastiques de rêve et aux biographies créées de toutes pièces, se démarque la marocaine Kenza Layli, retenue parmi les dix finalistes du concours.
Seule candidate à porter le voile, elle est aussi celle qui cumule le plus de followers avec plus de 192.000 sur les réseaux sociaux. Elle est présentée comme «un tiers de la première famille d’IA au monde (…) rapidement devenue une figure de proue en ligne». Son contenu est jugé «engageant» et «étroitement lié à la société marocaine».
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Enfin, explique-t-on au sujet de cette candidate virtuelle à laquelle on accole des valeurs et des convictions, «son objectif est de contribuer à l’autonomisation des femmes au Maroc et au Moyen-Orient, tout en apportant une réglementation indispensable au marché des influenceurs».
Dans le top 10 retenu pour cette première édition du concours Miss IA, figurent également Aliya Lou, artiste nippo-afro-brésilienne, axée sur la post-photographie et la performance, ou encore, la portugaise Oliva C, et ses quelques 10.000 abonnés, mais aussi, la française Anne Kerdi, dont l’objectif principal est de promouvoir la région française de Bretagne. La France s’offre une deuxième place dans le top 10 avec Lalina, qui «pense que son objectif ultime en tant qu’influenceuse est de faciliter la collaboration et de promouvoir la compréhension entre les différentes cultures et les différents points de vue».
Chaque candidate a été conçue dans un objectif bien précis, faire la promotion d’un pays, d’une culture, d’une marque, de valeurs ou d’une communauté. Ainsi, dans le cas de l’Inde, le pays est représenté par Zara Shatavari, «créée pour servir de visage influent au produit de complément naturel “Hermones” conçu pour répondre aux déséquilibres hormonaux des femmes».
La Roumanie, elle, est incarnée dans ce concours virtuel par Aiyana Rainbow, «la voix de l’acceptation des LGBT, de la promotion de l’amour et de la diversité sous toutes ses formes».
La Turquie s’offre deux places dans la sélection avec Seren Ay, «première ambassadrice de marque de l’IA en Turquie (…) qui promeut et défend régulièrement l’histoire turque et les fêtes nationales», et Asena llik, dont «l’objectif est de montrer au monde qu’un mannequin peut devenir un influenceur grâce à son imagination, à des images étonnantes et à son sens du divertissement, et non en vendant du sexe».
Le Bangladesh complète enfin ce top 10 avec Eliza Khan, l’une des premières influenceuses IA du pays, «conçue pour être excentrique, comme chacun d’entre nous, pour être racontable et réaliste» et qui rêve de «créer un monde où chacun se sent valorisé et traité équitablement, favorisant ainsi une société plus inclusive et harmonieuse».
Au total, ils étaient 1.500 créateurs d’intelligence artificielle à travers le monde à avoir candidaté à ce concours dont la finale se déroulera au cours du mois de juin et verra l’élection de la première Miss IA.