LafargeHolcim Maroc a enregistré en 2024 un chiffre d’affaires consolidé de plus de 8,15 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 0,7%, essentiellement en raison de la baisse des exportations de clinker qui ont absorbé l’impact positif des ventes de ciment. C’est ce qu’indique le leader national du secteur des matériaux de construction dans un communiqué relatif à ses résultats au titre de l’exercice écoulé.
Le résultat d’exploitation courant s’élève, quant à lui, à 3,29 MMDH à fin décembre 2024, en progression de 10,6%. Cette évolution est due principalement à progression des coûts de production du ciment ainsi qu’à la consolidation de la performance opérationnelle, explique le communiqué.
Quant au résultat net consolidé, il a atteint 1,82 MMDH en 2024, en hausse de 18% par rapport à 2023, en raison de l’évolution favorable du résultat d’exploitation et de l’impact en 2023 d’éléments exceptionnels tels que la contribution au Fonds spécial pour Al-Haouz. Le retour sur capitaux investis s’établit à 11,9%.
Pour les perspectives, LafargeHolcim Maroc estime que le marché du ciment devrait continuer à croître en raison des impacts positifs attendus de l’organisation de la Coupe du monde 2030 sur le segment infrastructures, de la mise en œuvre du programme d’aide directe au logement sur le segment bâtiment, et des grands projets d’investissements annoncés.
«LafargeHolcim Maroc reste focalisée sur l’optimisation de ses coûts et le développement de la qualité de service pour renforcer sa compétitivité», note-t-on. La société «poursuivra la mise en œuvre de son programme de développement durable avec l’élargissement de la gamme de produits à faible empreinte carbone qui représente 12% des ventes de ciment, l’amélioration de l’efficacité énergétique, le développement de la biodiversité dans les carrières et l’optimisation de la consommation d’eau des sites industriels».
Par ailleurs, l’entreprise continuera à progresser dans la décarbonation de ses activités, en maximisant l’utilisation de l’électricité verte (90% de la consommation en 2024) et des combustibles de substitution (25% de la consommation en 2024) et en optimisant la formulation de ses produits, conclut le communiqué.







