Voici comment les projets routiers Agadir-Dakhla-Guergarat commencent à prendre forme

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Le ministère de l'Equipement et celui de l'Intérieur vont entamer prochainement les études de faisabilité des projets de construction de deux importantes routes à double voie, l'une entre Dakhla et Guergarat, le poste frontalier marocain avec la Mauritanie, et la seconde entre Dakhla et Agadir.

Le 01/12/2019 à 14h09

Abdelkader Amara, accompagné d'une délégation d'experts et de techniciens, se rendra le 16 décembre prochain à Dakhla pour examiner en personne, sur le terrain, le tracé de ces deux tronçons routiers, qui rapprocheront rapidement, dans les prochaines années, les provinces situées au Nord et celles au Sud du royaume en traversant notamment la Région de Souss-Massa.

Le déplacement de cette délégation conduite par le ministre de l'Equipement, d'une durée de deux jours, prévoit une série de visites sur les sites concernés, ainsi que des rencontres avec les autorités locales, dont les élus de la Région de Dakhla-Oued Eddahab. Parmi eux figure Ynja El Khattat, président du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab. 

Rappelons que le projet de cette double voie d'une longueur de 450 km, qui relierera Dakhla à Guergarat nécessitera un investissement global d'un milliard de dirhams.

Lors de la dernière visite du chef du gouvernement à Dakhla, les autorités locales ont plaidé en faveur de la construction de cette route, élargie dans ses deux sens. Lorsqu'elle sera dotée de cette importante infrastructure routière, la région entre Dakhla et Guergarat ne pourra que connaître, de leur avis, "une dynamique économique forte".

Cette visite dans la région de Abdelkader Amara, pour le 16 décembre prochain, abordera également le projet de la voie expresse entre Agadir et Dakhla, via Laâyoune, longue quant à elle de 1.165 km. 

Le 6 novembre dernier, le roi Mohammed VI, dans son discours de commémoration du 44e anniversaire de la Marche Verte, avait appelé à la réalisation de cette voie expresse.

"Cette ligne contribuera non seulement au désenclavement de l’ensemble de la région, mais surtout à son développement et à son essor économique, en dynamisant notamment le transport des personnes et des marchandises et en apportant un soutien aux secteurs économiques en général, aux activités d’export et au tourisme en particulier", avait alors dit le souverain.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/12/2019 à 14h09