L’impact de la crise du Covid-19 sur les start-up marocaines? Mehdi Alaoui assure qu’il est réel: "certaines start-up ont tous simplement disparu parce que la crise sanitaire les a plongé dans une crise financière. Elles n’avaient qu’un ou deux mois de besoins en fonds de roulement. D’autres start-up, plus agiles, ont réinventé leur business model", explique-t-il.
La Factory, qu'il a fondée et qu'il dirige, est une structure d’accompagnement qui a débuté son activité en 2017, avec l’objectif de permettre aux start-up d'accéder à leur(s) marché(s). Comme les grandes entreprises, ces jeunes pousses marocaines ont évidemment besoin de clients pour générer du revenu.
Mais il faut toutefois souligner que certains secteurs, tels que la logistique, le e-commerce, la e-santé ou encore la e-éducation ont profité de cette crise puisqu'ils ont vu leur chiffre d’affaires augmenter.
Concernant les opportunités post crise sanitaire, "il y a deux façons de voir les choses pour les jeunes pousses, soit elles acceptent que la crise a changer le monde et elles deviennent plus agile en changeant de business model ou bien elles sont vouées à disparaître. Nous conseillons à toutes les start-up de s’adapter, car notre environnement à changé et il faut en prendre acte le plus tôt possible. Quand il y a eu une crise, il y a aussi des opportunités à saisir", assure Mehdi Alaoui.
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Sur les dispositifs de financement disponible, il y a la Caisse Centrale de Garantie (CCG) qui chapeaute le programme Innov’invest, à travers lequel 350 projets de start-up ont été financés.
Et du côté du gouvernement, l’Agence du digital (ADD), soutient elle aussi de nombreuses start-up.