L’impact de la pandémie du coronavirus s’est fait ressentir de façon accrue au niveau des agences de voyages. À Marrakech, les professionnels sont actuellement dans l’expectative.
“Nous n’avons aucune stratégie ni de visibilité. L’arrêt de l’activité du transport aérien, terrestre et ferroviaire nous impacte directement. Il faut que l’Etat intervienne pour trouver des solutions et, pourquoi pas, s’ouvrir sur d’autres marchés”, explique Ahmed Haddad, propriétaire d’une agence dans la ville ocre.
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Pour certains, l’indemnité CNSS, programmée jusqu’en décembre, devrait être prolongée. Ils demandent également une suspension des échéances de crédits et un report du paiement des impôts. “Nous n’avons pas de quoi payer, nous sommes fermés depuis plusieurs mois alors que nous avons des charges fixes à régler, comme le loyer du local et les factures d’eau et d’électricité”, indique pour sa part Abdelhadi Asaidi, directeur d’une agence.
Une demande a été d’ailleurs envoyée à la Direction générale des Impôts dans le but d’établir une convention avec la Fédération nationale du Transport touristique (FNTT). “Nous voulons, à travers cette lettre, restaurer la confiance et le principe de solidarité nationale en ces temps de crise”, affirme Mohamed Bamansour, secrétaire général de la FNTT.