Le président de l'association régionale des agents immobiliers, Adil Ramoun, estime que «le secteur est en pleine expansion avec comme objectif de valoriser, de crédibiliser la profession et de remplacer l'intermédiaire populaire, classique et traditionnel connu sous le nom de samsar el houma».
En période de pandémie, le secteur a connu un repli tant au niveau de la vente que celui de la location des biens immobiliers (appartements, villas, maisons, terrains nus), mais en 2021 la situation se redresse avec l'objectif de développer et de promouvoir le secteur.
«Nous envisageons de créer prochainement une fédération de l'intermédiation immobilière pour mieux structurer le secteur», a expliqué Adil Ramoun, dont le siège de l'association est situé dans le quartier huppé de Hay Ryad. «La pratique immobilière est en train de se professionnaliser», s'est-il réjoui, avant d'accorder la parole à son adjointe, Zoubida Labdi, elle-même gérante d'une agence immobilière.
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Dans des bureaux flambant neufs, celle-ci explique que l'intermédiation a connu de nombreuses évolutions qui s'adaptent à la situation économique et sociale du pays. «Nous travaillons davantage grâce à la digitalisation et aux nouvelles technologies notamment l'informatique, l'image», a-t-elle indiqué, affirmant que même la «nature du client a changé».
Et d’ajouter, «Nous travaillons avec des clients variés et de différentes catégories, c'est-à-dire des diplomates, des cadres, des commerçants et des industriels et la première chose à laquelle nous procédons, avant le début de notre tâche, consiste en l'obtention d'un document écrit déterminant notre intermédiation».
Les deux responsables ont conclu en appelant l'Exécutif à élaborer une loi encadrant la profession et à baisser le taux de la TVA de 20 à 10%.