Vidéo. Banques: le groupe Attijariwafa bank continue de grignoter des parts de marché

Le360

Lors d’un point de presse organisé ce lundi 23 septembre à Casablanca, le management du groupe Attijariwafa bank s’est dit satisfait de la progression des indicateurs commerciaux et financiers de la banque, aussi bien au Maroc qu’à l'étranger.

Le 24/09/2019 à 12h05

Les résultats du groupe Attijariwafa bank, arrêtés à fin juin 2019, font état d’une bonne évolution des parts de marché de la banque tant au niveau des dépôts (26,9%) que du côté des crédits (27,08%).

Le management de la banque met également en avant une amélioration continue du taux de créances en souffrances (7,6%), avec un coût de risque parmi les plus bas du secteur au Maroc.

A l'étranger, les dirigeants se réjouissent des niveaux de croissance économique attendus cette année dans l’ensemble des pays où le groupe Attijariwafa bank est présent: Egypte (5,5%), Tunisie (2,7%), Sénégal (6,9%), Cote d ivoire (7,5%), etc.

«Au Maroc, la banque continue de déployer son plan de transformation Energie 2020, notamment à travers l’enrichissement de nos plateformes digitales», soutient Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank. Ce dernier revendique 30,8% du volume total des paiements électroniques au Maroc, 525.000 clients actifs en ligne, plus de 8 millions de connexions par mois et environ 5 millions de transactions réalisées sur le digital au premier semestre 2019.

De son côté, le directeur général d’Attijariwafa bank, Ismaïl Douiri, se félicite du bon comportement de l’ensemble des indicateurs financiers du groupe: un total bilan en progression de 7,8% à 529 milliards de dirhams, des fonds propres consolidés en hausse de 12% à 51 milliards de dirhams, un PNB en amélioration de 4,3% à 11,8 milliards de dirhams et un Résultat net part du groupe qui se bonifie de 4,9% à 2,9 milliards de dirhams.

Ismaïl Douiri évoque au passage trois éléments exceptionnels qui auraient impacté les comptes de la banque, pour un coût global s’élevant à 135 millions de dirhams.

Il s’agit notamment de l’impact de l’entrée en vigueur du nouvel impôt sur la cohésion sociale (qui aura coûté 72 millions de dirhams), des retraitements IFRS en lien avec la décote consentie aux salariés au titre de l’augmentation de capital qui leur a été réservée en décembre 2018 (44 millions de dirhams) et, enfin, de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 16 (d’un coût de 19 millions de dirhams).

Par Wadie El Mouden et Khadija Sebbar
Le 24/09/2019 à 12h05