Interrogé par Le360, mardi à l’issue de la dernière réunion trimestrielle du conseil de Bank Al-Maghrib, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM) affirme qu’il ne prend pas cette distinction à titre personnel: «J’ai horreur du culte de la personnalité. Ce n’est jamais une personne qui brille, c’est toujours une équipe qui brille», a ajouté Jouahri qui voit dans cette distinction plutôt une reconnaissance du sérieux et du bon travail que les équipes de la banque centrale font au profit des missions qui leur sont confiées.
La stabilité des prix, la stabilité financière, la surveillance du secteur bancaire, la surveillance du système de paiement, l’inclusion financière, tous ces éléments sont pris en compte dans le classement annuel du magazine «Global Finance».
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En poste depuis 2003 à la tête de la banque centrale, Jouahri a obtenu cette année un «A», soit la note maximale requise par le système de notation établi par Global Finance.
Le gouverneur de la Banque centrale européenne, Mario Dragui, a quant à lui été déclassé à la catégorie inférieure des dix banquiers centraux notés «A-».
Idem pour le patron de la Fed, Jerome Powell, ou encore le Saoudien Ahmad al-Kholifey, l’Égyptien, Tarek Amer, et le Qatari Abdulla ben Saoud al-Thani.
