Depuis plusieurs jours, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch multiplie les réunions avec les professionnels des filières agricoles pour examiner la situation actuelle du marché et prévenir un éventuel manque de produits auprès des consommateurs, relève l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire.
Sur la table des discussions, l’approvisionnement des marchés en produits agricoles et en viandes rouges, l’équilibre des chaînes de production et les prix des marchandises commercialisées. La dernière discussion en date a réuni le Chef du gouvernement et la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar).
Lors de cette réunion, plusieurs sujets ont été abordés, notamment les moyens d’assurer le cheptel nécessaire à l’abattage pour la fête du sacrifice, la garantie de la consommation pendant la période précédant l’Aïd et le maintien du marché ravitaillé pour la période post-Aïd, rapporte l’hebdomadaire.
Alors que la demande moyenne porte sur 5,6 millions de tête, le président de la Fiviar, M’hammed Karimine, assure dans les colonnes de La Vie Éco que le cheptel préparé pour l’Aïd devra couvrir les besoins. «Il existe suffisamment de bêtes sur le marché», insiste-t-il, chiffres à l’appui.
«Nous comptons six millions de têtes mâles, en plus de 500.000 femelles, qui seront prêts à l’abattage dans les deux mois à venir», assure le président de la Fiviar, avant d’aborder la reconstitution du cheptel. «Nous sommes dans l’obligation de continuer à importer les bovins et les ovins pour compenser le manque qui sera engendré par l’Aïd».
Pour l’instant, 22.000 têtes bovines ont été importées, essentiellement du Brésil. «Ce nombre ira crescendo jusqu’à atteindre 200.000 têtes», rapporte l’hebdomadaire.