Dans l’une de ses récentes publications sur son site internet, le journal français La Tribune met en exergue les 5 points clés à surveiller en 2023. Guerre en Ukraine, récession, crise énergétique… Le journal passe en revue la conjoncture internationale. «Après une crise sanitaire vertigineuse et des confinements à répétition, la zone euro va devoir faire face à d'immenses défis en 2023», annonce latribune.fr. D'autant qu’à court terme, l'arrivée des températures glaciales sur l'ensemble du continent met à rude épreuve l'approvisionnement en énergie déjà secoué par la fermetures des robinets du gaz russe et les failles sur le système électrique.
La même source fait remarquer que l’économie européenne a de gros défis à relever. Le premier concerne la récession économique. Sur ce point, on note que l’UE s'attend à un fort ralentissement, voire une récession en 2023, et ce d’autant que les moteurs du modèle industriel, très dépendants de l'énergie russe, sont en panne sèche.
Le 2e point porte sur la montée en flèche en zone euro. Notons qu’à la mi-décembre, la Banque centrale européenne (BCE) anticipait une inflation de 6,3% en 2023 après 8,4% en 2022 dans la dernière mise à jour de ses projections. Latribune.fr indique aussi que l'indice des prix ne retrouverait sa cible de 2% qu'à l'horizon 2025.
«Au cours du premier semestre 2023, l'inflation en zone euro pourrait encore marquer le pas en raison notamment de certaines mesures de soutien mises en œuvre en Allemagne par exemple. Berlin a prévu de mettre en place un bouclier tarifaire à partir du mois de janvier prochain qui devrait protéger à la fois les ménages et les entreprises», apprend-on aussi. Toutefois, il est à souligner que l'inflation pourrait marquer le pas au printemps en raison notamment d'un effet de base.
L’autre point qui attire l’attention de La Tribune est la probable hausse du chômage en 2023. «La multiplication des crises ces dernières années a chamboulé les chiffres du marché du travail. Après les premiers confinements, les craintes d'un chômage de masse se sont finalement dissipées sur tout le continent européen. Les différents mécanismes d'activité partielle appliqués dans un grand nombre de pays ont permis de limiter la casse en permettant aux économies de repartir au moment de la levée des restrictions sanitaires», précise la même source, ajoutant que les créations d'emplois devraient être beaucoup moins dynamiques en 2023.
Latribune.fr souligne que les hausses de salaires vont rester inférieures à l'inflation en 2023. Et enfin, le dernier point porte sur un resserrement prolongé de la politique monétaire en 2023.