Le volume des investissements consacré à l’adduction en eau potable dans le monde rural s’élève à 1 milliard de dirhams annuels. C’est ce qu’a indiqué à la Chambre des représentants la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afilal.
Le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans sa livraison du 13 juillet, précise que ces investissements ont permis d’atteindre un taux de couverture de 95,6% en matière d’approvisionnement en eau potable. Le montant des investissements a été multiplié par cinq depuis les années 1990. Mais les disparités entre les régions persistent.
Dans un rapport parlementaire publié par la commission thématique chargée, par la Chambre des représentants, d’évaluer l’impact des politiques publiques sur le monde rural, il apparaît que la région Tanger–Tétouan–Al Hoceima enregistre le taux le plus bas avec 82% d’accès à l’eau potable, soit 13% de moins que la moyenne nationale. Pour remédier à cette situation, la secrétaire d’Etat a fait part de l'existence d'un projet de loi pour surmonter ces dysfonctionnements à travers la réhabilitation territoriale des régions montagneuses. Une enveloppe de 700 millions de dirhams a été allouée à ce projet.
L’alimentation en eau potable figure parmi les priorités du programme de développement rural élaboré par le gouvernement pour la période 2016–2022. Sur les 50 milliards de dirhams qui ont été alloués à ce programme, 6 milliards de dirhams seront consacrés à l’alimentation en eau potable. Ce programme englobe également la construction de routes, l’ouverture et l’aménagement de pistes rurales et d’installations techniques et électriques, la réhabilitation et la remise en état des établissements d’éducation et de santé.