L’héliciculture aura son contrat programme. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que le contrat devrait être signé par la Fédération interprofessionnelle d’héliciculture dès les premiers mois de l’année prochaine. Objectif: création d’environ 10.000 exploitations sur un millier d’hectares sur les 5 prochaines années et production de 40.000 tonnes. «L’investissement projeté est de l’ordre de 1 milliard de DH ciblant un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de DH», annonce le quotidien. A travers ce projet, la filière de l’élevage et transformation d’escargots s’offre des perspectives à la fois au niveau de la distribution, de la valorisation et même de l’export.
A l’horizon 2021, la production d’escargots sera ainsi triplée, elle qui varie actuellement entre 10.000 et 15.000 tonnes par an quasi majoritairement exportées (80 à 85%).Les zones de Kénitra, d’El Jadida, de Casablanca et du sud de la chaîne du Rif constituent, actuellement, la plus grosse partie des récoltes d’escargots sachant que la filière regorge d’atouts. D’abord, elle bénéficie d’un environnement idéal pour les élevages modernes, notamment d’un «cycle complet pour aboutir à des escargots à maturité pour la commercialisation est de 3 à 4 mois avec deux productions par an, alors qu'il est de 6 mois avec une seule production par an dans d’autres pays comme la France et l’Espagne», explique L’Economiste. A cela s’ajoute un potentiel important de génération de fortes valeurs ajoutées. Sa bave est utilisée en cosmétique et le caviar d'escargot est prisé dans la gastronomie de luxe.
L’opportunité de diversification pour les petits agriculteurs est donc indéniable, il faut juste des moyens de formation et des moyens techniques pour le développement des élevages.
