Trophée de la femme manager: Hassan Ouriagli revient sur l’engagement de la SNI

Hassan Ouriagli, PDG Al Mada

Hassan Ouriagli, PDG Al Mada . Dr

Revue de presseKiosque360. Le PDG de la SNI, Hassan Ouriagli, revient sur l’engagement du groupe en faveur du Trophée de la femme manager. Pour le patron, il s’agit de mettre en lumière des parcours féminins exceptionnels, dans les entreprises comme dans les administrations.

Le 03/07/2017 à 08h38

La SNI s’engage en faveur du Trophée de la femme manager. Dans un entretien accordé au journal L’Économiste pour son édition de ce lundi 3 juillet, Hassan Ouriagli revient sur l’engagement du groupe qu’il dirige en faveur de la promotion du rôle de la femme dans les entreprises et les administrations. «En tant que fonds d’investissement à long terme, la SNI a pour vocation d’investir en priorité dans des projets d’envergure, créateurs de valeur et catalyseurs de progrès au niveau local, voire régional. Et la place de la femme dans l’entreprise est clairement un enjeu majeur au niveau de nos participations, en tant que levier de progrès», affirme ainsi Hassan Ouriagli qui souligne qu'il est important de promouvoir le leadership féminin et d'inspirer les jeunes générations.

Peu de femmes dans les conseils d’administrationA propos de la représentativité des femmes dans les conseils d’administration, le PDG de la SNI soutient que «le taux de féminisation des conseils d’administration reste encore trop faible au Maroc, de l’ordre de 8% pour les entreprises du top 100, qu’il s’agisse de sociétés cotées, non cotées ou d'entreprises publiques. On compte moins de 4% de femmes PDG et environ 13% de femmes membres des équipes de direction». Il faut rappeler, d’ailleurs, que ces chiffres varient selon les secteurs. La présence féminine est ainsi plus forte dans les secteurs des services, et moindre dans les industries traditionnelles.

Hssan Ouriagli a également évoqué le poids de la tradition dans le rôle que jouent les femmes dans la vie professionnelle. «Comme dans tous les pays, le poids de la tradition est important et cela est aussi vrai au Maroc. Cela crée des habitudes et parfois même une forme d’autocensure pour les femmes elles-mêmes, qui ont plus de difficultés à se projeter dans une carrière. Il est important de dépasser ce statu quo et d’engager une dynamique de mixité par l’exemple. Cela est un challenge d’autant plus porteur que des études internationales ont démontré que les entreprises offrant une meilleure intégration aux femmes étaient souvent plus compétitives», déclare, en effet, le patron du fonds d’investissement.

Par Mouna Qacimi
Le 03/07/2017 à 08h38