La Fédération du transport routier aux ports, relevant de la CGEM est en grève depuis hier. Le mouvement se poursuivra tant que gouvernement ne s’engage pas à satisfaire ses revendications. C'est ce que rapporte L'Economiste dans son édition du jour. Le ministère a pour décanter la situation qui paralyse les ports du royaume et touche de nombreux secteurs (le textile, les céréales, la sidérurgie, et surtout l’agroalimentaire) invite les grévistes à une réunion, jeudi 1er novembre.
Il faut dire que la Fédération qui compte 700 structures, dont des SA, des Sarl et des entreprises individuelles revendique un certain nombre de choses. A commencer par la baisse du prix du gasoil, qui représente environ 40% de leurs charges. Cela pourrait se faire, comme le suggère le journal par l'introduction de la notion de gasoil professionnel qui permettra de bénéficier d’un carburant à un prix réduit. Il y a aussi l'augmentation de la TVA à 20% au lieu de 10%, dont me surplus sera récupéré par les sociétés structurées en guise de subvention.
Il y a également l’adoption le projet de loi déposé par la CGEM qui permettrait de répercuter les évolutions du prix du gasoil sur le client. Ce n'est pas tout puisque les grévistes demandent aussi de resserrer les conditions d’accès à travers passe l’adoption d’un cahier de charges avec des capacités financières et techniques, et d’un label. Les opérateurs veulent être impliqué dans la mise en place de ce label pour relever la qualité des prestations.
Ceci dit le secteur souffre fortement de l'informel avec la pratique de la surcharge qui permet de casser les prix en dessous des tarifs de référence réglementaires. D'où l'exigence sévir contre ces pratiques anticoncurrentielles qui contribuent à avilir les tarifs, à dégrader la chaussée et à augmenter les risques d’accident.