C’est un fait: l’annonce de la réouverture des frontières, fixée au 7 février, a laissé entrevoir la reprise de l’activité touristique. Pour les professionnels du secteur, le retour de la demande repose sur plusieurs facteurs. En effet, pour assurer le retour des touristes, il est d’abord important de rétablir la confiance avec les compagnies aériennes, estiment-ils.
Dans sa livraison hebdomadaire, La Vie Éco revient sur le plaidoyer des professionnels du tourisme pour une réelle reprise du secteur. Ces derniers appellent ainsi à plus de communication pour rassurer sur le maintien de l’ouverture de l’espace aérien, mais également pour améliorer l’image du Maroc aussi bien auprès des touristes que des compagnies de transport, afin de sécuriser la capacité aérienne.
A en croire les professionnels du secteur touristique, la communication est aussi primordiale pour attirer les investisseurs et redynamiser l’économie. «En d’autres termes, il faut convaincre, reconquérir, séduire et retrouver la confiance des acteurs et décideurs du tourisme mondial pour relancer le secteur», résume l’hebdomadaire.
Dans leur plaidoyer, les professionnels expliquent qu’il est primordial d’assurer la mise en œuvre des mesures de soutien promises pour une sortie de la crise et une véritable reprise de l’activité touristique. Ces mesures étaient promises dans le cadre d’un plan d’urgence en faveur du secteur pour un montant de 2 milliards de dirhams.
Pour rappel, ce plan prévoit une batterie de mesures pour permettre aux acteurs du secteur d’accompagner dès la réouverture des frontières une reprise de leur activité rapidement. De quoi dynamiser le secteur et encourager ses acteurs fragilisés depuis le début de la pandémie.
«Les professionnels, eux, appellent les pouvoirs publics à plus d’efforts», note La Vie Éco. «A commencer par l’inclusion de toutes les filières dans le plan d’urgence, notamment dans le moratoire relatif aux échéances bancaires. Bénéficiant aux hôteliers et aux transporteurs touristiques, cette mesure devrait être élargie aux restaurateurs et voyagistes», revendiquent les professionnels.