Tourisme: le Maroc, destination la plus sûre d’Afrique du Nord

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Revue de presseKiosque360. Une étude récemment publiée confirme que le Maroc est le seul pays de la région Afrique du Nord à avoir un faible niveau de risque pour les touristes. Voici les détails de ce rapport.

Le 16/12/2019 à 22h20

Le Maroc est une destination touristique sûre. C’est ce qu’on retient de l’étude qu’a récemment publiée la plateforme Sino News Daily. Intitulée «Marché du tourisme et de l’hôtellerie au Maroc en 2019», cette étude, publiée le 15 décembre, indique entre autres que le Maroc, en termes de sécurité des voyages et des voyageurs, est aussi sûr que la plupart des pays européens, que les Etats-Unis ou le Canada, souligne Les Inspirations Eco, qui s’intéresse au sujet dans sa livraison du jour.

Ledit rapport atteste, par conséquent, que le royaume présente un faible niveau de risque et qu’il est le seul pays de la région Afrique du Nord à avoir un tel niveau de risque. Ce qui est un bon signe pour le secteur touristique national. Le journal rappelle d’ailleurs qu’en 2018, le royaume a accueilli 12,3 millions de touristes, en progression de 8% par rapport à 2017. Notons aussi qu’au cours de la période 2000-2018, le Maroc a enregistré une croissance annuelle moyenne de 6% des arrivées de touristes, soit deux points de plus que la croissance du tourisme mondial. Le quotidien souligne que cette performance est essentiellement due aux arrivées massives de touristes chinois au Maroc, notamment dans les trois années suivant l’assouplissement des procédures de visa. Soulignons que les arrivées des Chinois ne cessent de se multiplier, passant de 10.000 en 2015 à 180.000 en 2018. Et, selon l’étude, les perspectives pour le secteur touristique marocain sont prometteuses.

Cependant, la plateforme Sino News Daily pointe quelques lacunes à corriger pour ne pas freiner les bonnes performances enregistrées. Parmi ces lacunes, on note le faible niveau de développement de sites en matière d’hébergement notamment, des liaisons aériennes limitées avec le nord du pays, un déficit de promotion et de communication encore mal valorisées au niveau de certaines destinations. Pour les auteurs du rapport, ces différents facteurs font que le secteur a du mal à atteindre son véritable potentiel. Ils appellent ainsi à multiplier les initiatives privées et publiques.

Par Ismail Benbaba
Le 16/12/2019 à 22h20