Le Connect 2023, qui se clôture aujourd’hui à Tanger, positionne à nouveau le Maroc sur les radars des grands acteurs de l’aviation et des professionnels du tourisme. Deux filières dans lesquelles le Maroc performe, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 24 février.
Selon les indicateurs communiqués par différents responsables nationaux en charge de ces secteurs stratégiques, le Royaume est sur le point d’égaler ses performances d’avant la crise du Covid-19 et fait même mieux que durant la période de la pandémie. «À fin 2022, la programmation du Maroc par les compagnies aériennes a dépassé le niveau d’avant crise sanitaire», se réjouit Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT (Office national marocain du tourisme) cité par le quotidien. Les arrivées touristiques se sont d’ailleurs établies à 10,9 millions, l’année dernière.
Le Maroc entend accélérer la cadence, en mettant en avant ses nouvelles destinations touristiques phares. L’objectif projeté pour l’année 2023, en termes de capacité, est de 8,2 millions de sièges. «À cet effet, plusieurs accords et partenariats ont été signés récemment entre l’ONMT et plusieurs compagnies aériennes. C’est ainsi que 35 nouvelles lignes, desservant huit destinations marocaines, seront activées lors de la saison estivale 2023 et ce, en partenariat avec dix compagnies», lit-on.
L’Office national des aéroports (ONDA) a, pour sa part, mis en place un programme ambitieux d’accroissement des capacités aéroportuaires, en accordant une importance particulière à la qualité de service et aux impératifs de sûreté et de sécurité. «Le réseau aéroportuaire national offre actuellement une capacité d’accueil de 39 millions de passagers par an et est amené à se développer encore plus», déclare Habiba Laklalech, directrice générale de l’Office. Objectif à l’horizon 2030: 60 millions de passagers.
En plus de sécuriser et de fidéliser les marchés traditionnels émetteurs de touristes en Europe, le cap est désormais mis sur l’arrivée massive de touristes asiatiques, notamment en provenance de Chine. «Le Covid-19 a certes donné un coup de frein à la dynamique des liaisons touristiques avec le marché chinois, mais pour les responsables de l’aérien et du tourisme, tout peut être rattrapé», conclut le quotidien.