Dans un climat économique morose et une conjoncture politique tendue, une bonne nouvelle fait la Une de L’Economiste : "Télécoms : nouveau plan, nouveaux enjeux". En effet, selon le quotidien économique, l’ANRT dévoile, ce mardi 21 mai, "les détails du nouveau plan de développement du service universel, pour les cinq prochaines années (2014-2018). Selon le journal, "le comité de gestion du service universel des télécommunications (CG-SUT), réuni une semaine plus tôt à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a misé sur l’examen du bilan des programmes de généralisation de l’accès aux technologies de l’information et de la communication et de nouveaux programmes relatifs à l’accès aux télécommunications".
Vivement la 4G !
A en croire L’Economiste, le dernier bilan d’étape de l’ANRT en matière de déploiement du haut et très haut débit est évalué à 99% de son taux de réalisation. Néanmoins, "ce fameux 1% de localité inaccessible" reste un caillou dans la chaussure du régulateur. En effet, dans son analyse, L’Economiste souligne que "le véritable défi du secteur, et par ricochet du régulateur, reste le déploiement du haut et très haut débit et de la 4G qui accuse un retard". Un tel retard "impacte la création de valeur pour les entreprises du secteur", précise le quotidien.
Dans un autre registre le support analyse l’état du marché des télécoms au Maroc et annonce une "baisse généralisée des prix". Globalement, on retiendra que "le mobile a observé une réduction de 21,53% au cours du premier trimestre de l’année". L’offre fixe quant à elle, est toujours "en perte de vitesse", tandis que la 3G "domine toujours le marché d’Internet", résume le journal.
A voir le tableau dressé par le quotidien, le secteur des télécoms a encore de beaux jours devant lui. Les chantiers sont encore en plein lancement et l’arrivée de la 4G devrait booster encore plus un marché où la demande ne cesse de croître. Bref, on l’aura compris, les années fastes des télécoms sont encore devant nous.