Le Maroc anticipe les besoins futurs en spectre des fréquences pour le développement de nouvelles technologies sur le territoire. Dans son édition du 26 octobre, Les Inspirations ÉCO annonce que le Royaume «vient de s’offrir un nouveau Plan national de fréquences (PNF), taillé sur mesure».
Abrogeant et remplaçant celui du 15 mars 2018, «ce plan est basé sur les décisions pertinentes figurant dans les actes finaux de la dernière Conférence mondiale des radiocommunications de 2019 (CMR-19)», assure-t-il avant de relever que «les principales modifications portent sur l'identification des bandes de fréquences additionnelles pour les télécommunications mobiles internationales, notamment les futurs réseaux 5G».
Le journal voit derrière l'adoption du nouveau PNF 2021, bien d'autres avancées comme «la mise en place de conditions et réglementaires pour l’exploitation de stations terriennes en mouvement, afin de permettre d’assurer une connectivité à bord des avions, des navires et des trains, l'introduction de nano-satellites en vue de promouvoir l’innovation et la recherche, la mise en place de mesures techniques et réglementaires pour l’introduction d’un nouveau système à satellite dans le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM), ou encore l'identification des bandes de fréquences additionnelles pour les systèmes placés sur des plates-formes à haute altitude, mais aussi pour faciliter les télécommunications dans les zones rurales et isolées, en offrant un accès large bande».
Les Inspirations ÉCO estime que «les implications sont importantes pour les opérateurs étant à même de donner la visibilité nécessaire aux utilisateurs actuels et potentiels des fréquences et leur permettre d’arrêter leurs choix en matière de bandes de fréquences à exploiter» puisqu’il «constitue le document de référence qui précise, pour chaque bande, les services de radiocommunications correspondants, autorisés au niveau national». Et d’ajouter, il «tient compte des perspectives d'évolution technologique, des modifications qui seraient apportées au Règlement des radiocommunications (RR) à l’issue des Conférences mondiales des radiocommunications (CMR) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), et des besoins identifiés en fréquences».