Lors de la dernière journée de la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques en santé organisée à Marrakech, les thématiques liées à l’importance de la gestion intégrée de la sécurité hydrique en Afrique et l’impact des changements climatiques sur la santé et l’environnement ont été longuement débattues.
Un événement en particulier a retenu l’attention de l’hebdomadaire La Vie Éco : un panel tenu sous le thème «Eau potable: ressources, exploitations agricoles, investissements continentaux et équité», marqué par la présence du ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka.
«Grâce à la politique visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a pu construire une infrastructure hydraulique importante répartie au niveau de toutes les régions du Royaume», a déclaré le ministre de tutelle, mettant en avant l’élaboration du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.
Pour rappel, cet ambitieux programme est axé sur le développement des ressources hydriques, l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain et rural, la gestion de la demande, la communication et la sensibilisation à l’économie de l’eau, souligne l’hebdomadaire La Vie Éco.
Lors de son intervention, Nizar Baraka a relevé que le Royaume dispose de 152 grands barrages d’une capacité totale estimée à 19,9 milliards de m3, 18 grands barrages en cours de construction, 137 petits barrages en cours d’exploitation, des milliers de puits et points d’eau, 12 usines de dessalement d’eau de mer et 158 usines de traitement des eaux usées.
En conclusion de cet événement organisé dans la ville ocre, les participants africains et internationaux ont formulé plusieurs recommandations. Selon La Vie Éco, ils ont préconisé la promotion d’une collaboration forte, dirigée par des leaders et des experts africains issus tant du secteur public que privé, afin de favoriser le développement de la santé en Afrique.