Quel a été l’impact de la croissance de l’économie marocaine sur la création d’emplois?

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc devrait enregistrer en 2021 un taux de croissance de 7%. Mais quelle a été l’incidence de cette croissance sur la création d’emplois sur l’année écoulée. Cet article est une revue de presse du journal Les Inspirations Eco.

Le 01/02/2022 à 23h33

Dans sa livraison du 2 février, Les Inspirations Eco s’intéresse au lien entre le taux de croissance enregistré par le Maroc en 2021 et son impact en termes de création d’emplois. Le journal indique ainsi que le Royaume a enregistré un taux de croissance exceptionnel l’année dernière, ajoutant que ce taux devrait, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), atteindre 7%. Mais, cette croissance a-t-elle eu une incidence sur les créations d’emplois ? s’interroge Les Inspirations Eco.

Pour David Toledano, président de la FMC (Fédération des matériaux de construction), Abdellah Alaoui M’daghri, président de la Fédération Nationale des Entreprises de Travail Yemporaire (FNETT) et Alexandra Montant de Rekrute.com, la réponse à cette question est oui.

«Pour l’instant, nous n’avons pas de statistiques, mais je pense qu’effectivement, avec la reprise en 2021, les entreprises de matériaux de construction ont certainement recruté. Nous allons lancer une enquête pour récupérer les fichiers de nos membres et avoir des éléments objectifs sur cette question», confie David Toledano.

De son côté, le président de la FNETT soutient qu’en dehors de certains secteurs des services sévèrement touchés par la crise sanitaire, en l’occurrence le tourisme, l’hôtellerie et les voyages, tous les autres secteurs d’activité sont restés stables. «Ils ont continué à recourir à l’intérim comme avant la crise pour faire face à la reprise d’activité, ce qui veut dire que globalement, il y a eu effectivement des recrutements», assure-t-il.

Pour sa part, Rekrute.com, spécailiste des recrutements des cadres, explique que depuis septembre dernier, le marché de l’emploi explose. «On est revenu à des volumes de recrutement de 2019. Les fonctions les plus recherchées sont les informaticiens, notamment les développeurs. Ces derniers sont très courtisés. Des entreprises étrangères se déplacent de plus en plus au Maroc pour les recruter en freelance. Ces derniers sont suivis des commerciaux (téléconseillers pour les centres d’appel). Ensuite, il y a deux autres profils qui se talonnent. Il s’agit des profils de ressources humaines et des gestionnaires de projets. En dernière position, il y a les financiers qui sont aussi de plus en plus demandés», détaille Alexandra Montant.

Les Inspirations Eco fait ainsi remarquer que les recrutements explosent dans le secteur des TIC. Cependant, pour Adil Khalis, expert en emploi et en entrepreneuriat, le raisonnement en termes de couple croissance du PIB et création d’emploi n’est plus tenable pour le cas du Maroc.

Par Ismail Benbaba
Le 01/02/2022 à 23h33