Premier bilan de la stratégie nationale d’inclusion financière

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Revue de presseKiosque360. C’est le premier bilan dressé depuis son lancement en 2016. Bank Al-Maghrib et le ministère de l’Economie et des Finances font le point sur la stratégie nationale d’inclusion financière. Les détails.

Le 25/11/2020 à 19h49

Initiée en 2016, la stratégie nationale d’inclusion financière a dépassé sa phase de formulation, accouchant d’une feuille de route et de différents chantiers. Trois ans plus tard, Bank Al-Maghrib et le département de l’Economie et des Finances ont décidé de dresser un premier bilan de ce processus définissant des orientations et leviers stratégiques au profit des jeunes de moins de 25 ans, des femmes, de la population rurale et de la très petite entreprise, dans une optique d’équité en termes d’accès et d'utilisation des services financiers, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 26 novembre.

Parmi les volets déclinés dans ladite stratégie, le déploiement du paiement mobile. Avec la contribution de Bank Al-Maghrib, de l’ANRT, du GPBM et de l’Association professionnelle des établissements de paiement (APEP), les principaux paramètres de partage de la valeur pour garantir un modèle attractif pour tous ont été cadrés. D’autres chantiers sont en cours, comme la sécurisation des choix technologiques pour une accessibilité maximale, ou encore la mise en place d’une gouvernance pour le pilotage du déploiement et la pérennisation du modèle du paiement mobile.

S’agissant de la microfinance, il est prévu de transformer des associations de microcrédit en établissements de crédit, comme l’explique le journal, soulignant les efforts en cours pour la finalisation de la définition du cadre législatif et réglementaire du secteur, avant de passer à la mise en place des incitations fiscales et non fiscales pour accélérer la pénétration de la microfinance dans les segments cibles. A l’agenda également, la création des conditions d’accélération de l’inclusion financière par les banques avec, notamment, la question du développement des gisements de bancarisation encore peu exploités, la mise en place des mesures de soutien aux nouveaux financements des start-up et le déploiement de nouveaux mécanismes de financement pour les TPE s’appuyant sur les marchés de capitaux.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/11/2020 à 19h49