L’Agence nationale des ports (ANP) poursuit sa stratégie de renforcement de l’infrastructure portuaire, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien indique que, dans cette perspective, l’Agence a lancé la construction du nouveau terminal de croisières situé sur la jetée Moulay Youssef du port de Casablanca, au niveau de l’ancien poste pétrolier. On apprend que ces travaux englobent également l’aménagement sur ses terre-pleins d’une gare maritime répondant aux standards internationaux.
Selon l’ANP, le terminal permet d’assurer une interaction ville-terminal de croisières ambitieuse par un traitement d'interfaces (accès sur le site) et la création d’un paysage portuaire de qualité à travers l’aménagement d'espaces extérieurs agréables pour l’attente et le contrôle des passagers qui arrivent au terminal. «A ce stade, l’agence travaille sur la définition du régime d’exploitation de cette nouvelle infrastructure de croisière du port de Casablanca. Pour ce faire, un benchmark s’inspirant de la gestion des ports de croisières similaires (comme les ports de Marseille, de Tenerife, Lisbonne ou encore Barcelone) est proposé», explique le journal.
Notons que cette infrastructure, dont la capacité d’accueil atteindra les 450.000 croisiéristes par an, permettra l’amélioration de la qualité des conditions d’accueil des croisiéristes et des paquebots par une augmentation de la taille des bateaux pouvant accoster au port de Casablanca ainsi que du nombre de touristes, grâce à une rotation accélérée des navires. Il est aussi question de la facilitation et la fluidification des contrôles à la frontière des touristes et du traitement des bagages. L’objectif est aussi de s’atteler à l’accueil des paquebots de croisière, à la qualité des prestations rendues aux passagers, à la gestion de l’espace et des flux, aux tarifs de l’activité de croisière ou encore à la relation port/ville pour la mise en valeur et le développement de l’activité, apprend-on.
Aujourd’hui Le Maroc rappelle que le port de Casablanca connaît un flux important des bateaux en escale venant de plusieurs pays de la région et que, pour l’heure, ces bateaux sont accueillis sur des quais non spécialisés pour le traitement de ces navires. Le quotidien fait aussi remarquer que la pandémie de Covid-19 a stoppé, un peu partout dans le monde, la croissance continue du secteur des croisières qui était à son pic en 2019. «L’ANP ambitionne d’ériger, à terme, le port de Casablanca au niveau de la tête de ligne pour ce trafic (point de départ de la croisière). Le nouveau terminal de croisières n'aura donc rien à envier en termes d’organisation, de gestion, de sécurité et de sûreté, aux installations similaires des autres villes portuaires internationales spécialisées dans l’accueil des paquebots», assure l’ANP.