L’Agence du bassin hydraulique du Loukkos (ABHL) a lancé, il y a deux semaines, une campagne de sensibilisation sur l’impact négatif que produisent les déchets des unités de trituration d’olive sur les ressources hydriques.
L’objectif est de mettre en garde les propriétaires de ces unités contre les conséquences de la pollution des ressources en eau de la région, dont les rivières et les nappes phréatiques du nord.
La campagne de sensibilisation, à laquelle participent la police de l’eau, les services de l’agence du bassin hydraulique, ainsi que les autorités locales d’Al Hoceima, Ouezzane, Larache, Ksar El-Kébir et Tétouan, a ciblé plus de 105 unités situées dans le périmètre qui relèvent de l’Agence.
Le360 a accompagné les équipes chargées de mener cette campagne dans la zone Aïn Beïda, à la périphérie de Ouezzane, et a constaté l’interaction des propriétaires de ces unités de trituration d’olive avec elles.
Ces opérateurs ont exprimé leur volonté de coopérer avec les meneurs de cette campagne pour préserver les ressources en eau et lutter contre la pollution de l’environnement par les margines (résidus liquides issus des huileries) et autres déchets.
Surtout que cette pollution, relèvent-ils, touche des nappes phréatiques, des vallées, des barrages, notamment Oued El Makhazine, près de Ksar El Kebir.
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Selon les responsables de l’agence, à la suite de cette campagne, des opérations de surveillance soudaines et inopinées seront lancées pour vérifier si ces unités se débarrassent correctement et légalement des margines et autres déchets d’olives, soulignant que si des infractions sont constatées dans ce cadre, les propriétaires récalcitrants seront sanctionnés.
Ils s’exposent, précisent-ils, à des amendes allant de 10.000 à 500.000 dirhams, avec la fermeture immédiate des huileries concernées, conformément à la loi.