Dans sa publication de ce 26 octobre, L’Economiste revient sur le projet de Loi de Finances (PLF) 2018 et, notamment, sur le grand oral du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, devant les deux Chambres du Parlement. Le journal souligne, à ce propos, que le PLF 2018 vise à relancer l’investissement privé et à renforcer les prestations sociales. Le ministre a d'ailleurs insisté sur l’importance des mesures prises pour dépasser l’attentisme chez les opérateurs économiques et le ralentissement de l’investissement privé, note L’Economiste.
Mohamed Boussaïd a laissé entendre que le PLF 2018 visait à rétablir la confiance, en dépit d’une conjoncture difficile. Pour ce faire, le projet consacre une panoplie de mesures aux entreprises. Parmi elles, des facilités pour pouvoir bénéficier de l’exonération de l’impôt sur le revenu dans la limite de 10.000 dirhams ou, encore, de la prise en charge de l’Etat des cotisations sociales dans le cadre du programme Tahfiz.
Notons que les entreprises pourront bénéficier de ces mesures à partir de la date d’exploitation et non de la date de création. Soulignons aussi que le PLF 2018 a prévu un budget de 59 milliards de dirhams pour le secteur de l’éducation, avec une hausse de 5 milliards de dirhams par rapport à l’année en cours. L’Economiste précise que l’essentiel de cette enveloppe sera consacré au renforcement des ressources humaines.
Pour la santé, le budget a été fixé à 17,8 milliards de dirhams, soit une augmentation de 500 millions de dirhams par rapport à 2017. A cette enveloppe, s’ajoutent 2,4 milliards de dirhams prévus dans le cadre du compte spécial des dons du Conseil de coopération du Golfe. On note, entre autres, le renforcement des capacités du monde rural avec un fonds de développement doté de 50 milliards de dirhams.