Lors de cette intervention, Aziz Akhannouch a déclaré: "la Méditerranée, qui a pour spécificité d’être une mer partagée entre plusieurs Etats, connaît une situation préoccupante notamment une baisse de ses stocks halieutiques avec des répercussions sur la situation de milliers de pêcheurs et de leurs familles".
Le nombre de personnes travaillant sur les navires de pêche dépasse les 300.000. Le ministre a rappelé que le Maroc a déjà "placé le développement durable et la préservation de ses ressources naturelles au cœur de ses priorités".
Aziz Akhannouch a ajouté que "l’action unilatérale d’un pays ne permettra pas de répondre aux enjeux posés".
"Une coordination entre les différents Etats de la Méditerranée s’avère nécessaire", a-t-il souligné, citant l'exemple du redressement de la pêcherie du thon rouge qui "a bénéficié de démarches basées sur la concertation et la coordination entre les Etats riverains".
Le commissaire européen à la Pêche Karmenu Vella a appelé à la consolidation de la coopération pour "montrer au monde qu’une alliance méditerranéenne forte peut réussir».
"La déclaration que nous allons faire va poser les bases de notre action commune pour les 10 années à venir", a affirmé M. Vella avant de préciser: c’est là "une déclaration qui va fixer les priorités et qui permettra de suivre les avancées dans ce sens d’année en année".
Pour rappel, plus de 85% des stocks halieutiques en Méditerranée sont soumis à une exploitation dépassant les limites biologiques.
Une situation alarmante qui met en péril toute l’organisation sociale et économique établie autour des activités côtières dans le bassin méditerranéen.