Répondant à une question centrale à la Chambre des conseillers sur "la transition énergétique et environnementale au service de la compétitivité de l’économie nationale", Aziz Rabbah a relevé que ce volume d’investissements répondra aux besoins du monde rural, au développement du réseau de transport et à la transition qu’est censé connaître le secteur de la distribution.
Rabbah a poursuivi que le ministère œuvre auprès du ministère de l’Intérieur pour la création de sociétés régionales de distribution d’électricité, avec la possibilité d’intégrer le secteur privé, tout en privilégiant les entreprises nationales et en accordant une part des actions à l’ONEE et aux régies autonomes de distribution d’eau et d’électricité.
Après avoir souligné que le système de l'électricité est apte à répondre aux besoins de l’économie nationale et des citoyens, le responsable gouvernemental a indiqué que le Royaume disposait d’un excédent d’électricité et a entamé son exportation, ajoutant que l’excédent a atteint 28% l'année dernière.
Lire aussi : ONEE: révision des factures, facilités de paiement et non-accumulation de la consommation
Il a, en outre, souligné que les projets d'énergies renouvelables préalablement lancés sont toujours en cours, affirmant que leur budget d’investissement a atteint 49 milliards de dirhams dans les secteurs public et privé. Une enveloppe budgétaire de 52 MMDH a été allouée à ces investissements, a-t-il poursuivi, ajoutant que le secteur privé a atteint 27 milliards de dirhams d'investissement, tandis que 400 MW lui ont été réservés.
De même, le ministre a indiqué qu’il existait aujourd’hui des textes législatifs portant sur l'efficacité et l’audit énergétiques, notant que huit licences ont été octroyées à des entreprises d’audit énergétique.
Aziz Rabbah a également évoqué la modification du texte de loi relatif à l'autoproduction d'électricité au profit des énergies renouvelables, de même que le maintien de l'équilibre entre les secteurs privé et public dans le domaine.
Il a, ainsi, souligné que plusieurs pays du monde aspirent à bénéficier de l’expérience marocaine, qui, en seulement 20 ans, a pu offrir une couverture électrique sur 99,5% de son territoire.
