«5,8 millions de têtes d’ovins et de caprins ont été identifiées à ce jour, dont 158.000 bêtes importées». L’annonce est du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki à la chambre des conseillers.
Relayé par le magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique, le ministre a précisé que l’offre totale de bétail pour l’Aïd Al-Adha atteindra 7,8 millions de têtes, se composant de 6,8 millions d’ovins et d’un million de caprins. Cette offre surpasse largement la demande prévue, estimée à 6 millions de têtes (5,4 millions d’ovins et 600.000 caprins). Ce surplus assure une couverture totale des besoins pour cette période.
«Malgré cette abondance, le cheptel d’ovins a subi une légère baisse de 2% par rapport à l’année précédente, atteignant 20,3 millions de têtes. Le cheptel caprin a connu une diminution plus marquée de 4%, totalisant 5,4 millions de têtes. Cette baisse, selon lui, n’affecte cependant pas la capacité à répondre à la demande pour l’Aïd Al-Adha», lit-on.
L’état de santé du cheptel est jugé rassurant, des opérations de surveillance et de suivi sanitaire sont en place pour se prémunir des maladies infectieuses. À ce jour, 1.486 inspections ont été menées et 6 procès-verbaux ont été rédigés pour des infractions diverses, dont la vente illégale de médicaments vétérinaires et la non-conformité des aliments pour animaux.
«Pour faciliter l’accès au bétail, 34 marchés temporaires ont été aménagés en coordination avec le ministère de l’Intérieur, les autorités locales et les collectivités territoriales. Ces marchés complètent les infrastructures existantes et assurent une distribution adéquate du bétail à travers le pays», indique l’hebdomadaire.
L’Aïd Al-Adha génère des retombées économiques significatives, estimées à plus de 14 milliards de dirhams pour le monde rural. D’après le ministre, ce flux financier est crucial pour les éleveurs et contribue à l’économie locale, particulièrement dans les zones rurales.