Les investisseurs souhaitant capitaliser sur le développement à venir du tourisme au Maroc sont de plus en plus nombreux, et ce depuis la signature de la nouvelle feuille de route relative au secteur. C’est ce que révèle Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), cité par le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 23 mars. «Selon lui, ils sont nombreux à être séduits par la nouvelle dynamique de la tutelle qui table sur 17 millions d’arrivées à l’horizon 2026», lit-on.
La destination Maroc a le vent en poupe et, donc, de quoi séduire aussi bien les touristes que les investisseurs. Le Maroc a réussi à récupérer près de 84% de touristes au cours de l’année 2022 par rapport à 2019, soit 11 millions de voyageurs, à l’heure où le taux de recouvrement mondial ne dépasse pas les 65%. Les recettes touristiques se sont établies à 81,7 milliards de dirhams à fin novembre, soit un taux de recouvrement de 112%.
Le meilleur est à venir, à la faveur des belles performances de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde de football du Qatar, qui a assuré une publicité et un rayonnement sans pareil au Maroc, doublés, plus récemment, par l’annonce de la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Ajoutons à cela l’éclat de certaines destinations comme Rabat, qui figure parmi les «destinations extraordinaires» du monde à explorer en 2023, selon le prestigieux magazine américain, Time.
Avec une enveloppe dédiée à la feuille de route de 6,1 milliards de dirhams sur 4 ans, celle-ci ambitionne d’atteindre 120 milliards de recettes en devises à horizon 2026, de créer 200.000 nouveaux emplois directs et indirects à horizon 2026 et de repositionner le tourisme comme secteur clé dans l’économie nationale. Pour en assurer la gouvernance et le succès, une Commission nationale interministérielle du tourisme (CNIT), présidée par le chef du gouvernement, a été créée, au même titre qu’une commission nationale aérienne et douze commissions de suivi des plans régionaux présidées par les walis de chaque région. Cette fois sera-t-elle la bonne pour un plein décollage du secteur? Tous les espoirs sont permis.