La CGEM dévoile ses chantiers prioritaires pour créer un nouvel élan de confiance et placer l’entrepreneuriat au cœur de la dynamique opérée au niveau national, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 18 octobre. Une feuille de route élaborée autour de différentes thématiques développées dans le rapport du Nouveau modèle de développement (NMD). Ce livre blanc «représente une démarche positive, constructive et participative et une force de propositions des pistes de mise en œuvre du nouveau modèle de développement», souligne Chakib Alj, président de la CGEM.
Le patronat appelle à travailler en unisson avec les pouvoirs publics, «en constituant des forces de travail sectorielles de manière à pouvoir mettre en œuvre les mesures proposées le plus rapidement possible avec un principe d’implémentation progressif pour qu’on puisse ajuster notre démarche en commençant par une ou deux mesures et en généralisant quand cela fonctionne», explique Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM.
Concrètement, la CGEM propose de mettre en place des mécanismes d’accompagnement intégrés et dédiés aux très petites, petites et moyennes entreprises, de mettre en place une solution de distribution de quasi-fonds propres pour réduire la sous-capitalisation de manière ciblée, de changer les codes de la commande publique dans les deux ans, de promouvoir le «Made in Morocco», de tester une nouvelle approche pour le développement des compétences professionnelles.
Parmi les autres recommandations mises en avant, l’accélération de la libéralisation maîtrisée du secteur électrique, la consolidation du secteur de la logistique pour plus de compétitivité, l’encouragement de la productivité des ressources foncières industrielle ainsi que de l’innovation ou encore le renforcement de l’Etat régulateur et planificateur et la mise à jour du code du travail pour le mettre en adéquation avec les évolutions de la société et l’économie.