Nette amélioration de la résorption du déficit au Maroc

L’exécution de la Loi de finances, à fin septembre, laisse dégager un déficit du Trésor de 26,6 milliards de dirhams, contre 35,2 milliards durant la même période un an auparavant, ce qui représente un allégement de 25%.. Dr

Revue de presseEn un an, les recettes brutes ont grimpé de 12,5% contre une progression des dépenses de seulement 2,8%. Une équation gagnante qui a permis de résorber le déficit budgétaire de 25% à fin septembre 2024. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 27/10/2024 à 21h08

L’exécution de la loi de Finances, à fin septembre, laisse dégager un déficit du Trésor de 26,6 milliards de dirhams, contre 35,2 milliards durant la même période un an auparavant, ce qui représente un allégement de 25%. Cette évolution, relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 28 octobre, est la résultante de l’augmentation des recettes brutes de 12,5% contre une hausse des dépenses ordinaires de 2,8%.

«Au niveau des recettes, il ressort du bulletin mensuel de statistiques des finances publiques qu’elles ont principalement été tirées par la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques, laquelle a progressé de 16,6% en un an. Les recettes douanières nettes ont également enregistré une hausse de 14,2%. Les droits de douane ont grimpé de 11,8%», lit-on.

Pour ce qui est de l’accroissement des recettes nettes de la fiscalité domestique, il a été de 12,2%, dont une augmentation de 12,6% de l’IS (impôt sur les sociétés). L’IR (impôt sur les revenus) a réalisé quasiment les mêmes performances que lors de l’exercice écoulé (+13,2%). Les recettes de l’IR sur profits immobiliers ont connu une hausse de 18,5% par rapport à leur niveau de fin septembre 2023.

«À fin septembre, les remboursements de TVA à l’intérieur (y compris la part supportée par les collectivités territoriales) ont été de plus de 10 milliards de dirhams contre 7 milliards un an auparavant. Quant aux droits d’enregistrement et de timbre, ils ont aussi progressé de 2,7%. S’ajoutent à cela les majorations de retard qui ont grimpé de 20,8%», lit-on encore.

S’agissant des recettes non fiscales, l’évolution observée durant cette période est estimée à 4,1% en raison, notamment, de l’augmentation des recettes en atténuation des dépenses de la dette (4,4 milliards de dirhams contre 1 milliard), des recettes de monopoles (12 milliards de dirhams contre 10 milliards) et d’une rentrée de 1,7 milliard de dirhams au titre de la privatisation et des produits de cession des participations de l’État, conjuguée à la baisse des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général (10 milliards de dirhams contre 16 milliards).

Pour ce qui est des dépenses, le taux d’engagement global est de 67% avec un taux d’émission sur engagements de 85% contre, respectivement, 66% et 88% un an auparavant.

Par Nabil Ouzzane
Le 27/10/2024 à 21h08