Le crédit immobilier participatif Mourabaha a poursuivi sa progression à fin juillet, avec une hausse de 16% par rapport à la même période de l’année précédente, indique Bank Al-Maghrib (BAM), citée par La Vie Eco. Ainsi, il s’est établi à 20,5 milliards de dirhams, après 17,6 milliards de dirhams une année auparavant, ressort-il du tableau de bord «crédits-dépôts bancaires» de BAM.
Globalement, l’encours du crédit bancaire a atteint 1.063,5 milliards de dirhams à fin juillet, en hausse annuelle de 5,2%, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cet encours se répartit sur les agents non financiers avec 911,6 milliards de dirhams (+3,4%) et les agents financiers 151,9 milliards de dirhams (+17,4%), précise BAM.
BAM fait savoir que les concours aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 2,4%, recouvrant principalement des accroissements de 2,4% des prêts à l’habitat et de 1% des crédits à la consommation.
Au deuxième trimestre 2023, les banques déclarent des critères d’octroi inchangés pour les prêts à la consommation et durcis pour les prêts à l’habitat. La demande aurait stagné aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour ceux à la consommation. S’agissant des taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, ils ressortent, au deuxième trimestre, en hausse de 4,36% à 5,87%, avec une progression de 4,36% à 4,64% pour les crédits à l’habitat et de 6,95% à 7,27% pour ceux à la consommation.
L’augmentation annuelle de 0,9% des crédits aux entreprises non-financières privées recouvre une hausse de 4,3% des prêts à l’équipement et une baisse de 5,6% des facilités de trésorerie et de 4,1% des crédits à la promotion immobilière, explique la même source. L’enquête de conjoncture de BAM indique que l’accès au financement, au deuxième trimestre, a été jugé «normal» par la majorité des industriels. Par ailleurs, le coût du crédit aurait été en stagnation selon 70% des entreprises et en hausse selon 30% d’entre elles. Selon l’enquête sur les conditions d’octroi de crédit au titre de T2-2023, les critères auraient été maintenu inchangés pour tous les objets de crédits, à l’exception des crédits de trésorerie où ils auraient été durcis.