Les opérateurs vont bientôt y voir plus clair dans le domaine de la mobilité électrique, nous apprend Les Inspirations Eco dans sa publication de ce mercredi 26 janvier.
Le quotidien rapporte ainsi que deux feuilles de route sont en cours de préparation pour assurer la transition énergétique du secteur du transport, qui représente 38% de la consommation énergétique et génère 20% des émissions de gaz à effet de serre au Maroc. Ces feuilles de route sont notamment lancées par l’ONEE et la CGEM, en collaboration avec plusieurs partenaires.
Les Inspirations Eco précise que ces deux feuilles de route sont complémentaires, dans la mesure où dans son étude, l’ONEE s’intéresse exclusivement à la réglementation et à l’infrastructure électrique, tandis que la CGEM ratisse beaucoup plus large.
Dans le détail, l’ONEE a lancé une étude sur la mobilité électrique pour pouvoir, d’une part, déterminer la réglementation électrique qui doit précisément accompagner ce marché émergent appelé à grossir dans une décennie. «Par exemple, la feuille de route de l’ONEE devra permettre de fixer le prix de vente de la recharge à partir des bornes de recharge électrique. En effet, actuellement, on ne peut pas vendre de l’électricité à travers les bornes électriques. Cela veut dire que ce marché n’est pas encore réglementé et cela freine énormément le développement de ce type d’infrastructures, pourtant essentielles en matière de mobilité électrique», explique l’ONEE. Son étude devrait aussi permettre de mieux dimensionner le réseau électrique national afin qu’il puisse répondre efficacement à la future explosion des bornes de recharge qui seront déployées bientôt.
De son côté, l’étude de la CGEM va beaucoup plus loin. Lancée en juin dernier, elle s’intéresse au cadre législatif et réglementaire, aux infrastructures de recharge des véhicules ainsi qu’à l’innovation, la R&D et l’intégration industrielle. Le journal explique qu’elle devra aider à préparer les entreprises marocaines à s’adapter aux mutations en cours dans la mobilité électrique. L’idée consistera à faire ressortir les différentes opportunités existantes dans ce secteur, notamment en matière d’infrastructures, d’industrie et de services afin que l’entreprise marocaine puisse se positionner et développer une offre adaptée. On apprend aussi qu’il est attendu que la CGEM propose dans son étude que les bornes électriques soient fabriquées localement par des entreprises marocaines ou étrangères installées au Maroc.