L'état des lieux des relations économiques maroco-américaines fait l'objet de décryptage sur les colonnes de la presse datée de ce mardi 11 mars. La tenue, lundi à Rabat, de la deuxième édition du Morocco-US buisness development conference, a constitué en effet une occasion privilégiée pour les politiques et les acteurs privés des deux pays pour faire le point sur l'impact de l'Accord de libre échange maroco-américain et les moyens de dynamiser les échanges commerciaux. A la lecture de L'Economiste, on apprend que "la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) reprend le dossier en main à travers notamment la signature, en marge de cette conférence, d'un mémorandum d'entente avec la Chambre de commerce américaine. "L'objectif étant de développer les investissements directs étrangers (IDE) et d'informer les exportateurs marocains potentiels sur la demande et des spécificités du marché américain, selon la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah, citée par L'Economiste.
L'accès au marché américain toujours difficile
Abondant dans le même sens, Aujourd'hui Le Maroc estime que "le privé veut rattraper le temps perdu". La dynamisation des relations économiques ne sera pas une tâche aisée, relève Miriem Bensalah, notamment en ce qui concerne l'accès par les exportateurs marocains au marché américain. Les Eco relève de son côté que le mémorandum conclu entre la CGEM et la Chambre de commerce américaine a pour objectif de "faciliter les implantations de PME de part et d'autre et de se faire connaître les opportunités d'investissements". Le quotidien économique déplore que les investissements américains ne représentent que 5% à peine de l'ensemble des investissements directs étrangers engagés au Maroc. C'est dire le potentiel !
Marocains et américains ont joué carte sur table lors de la deuxième édition du Morocco-US buisness development à Rabat. L'enjeu de cet événement est de taille pour la relance des échanges économiques entre les deux pays. Le Maroc étant aujourd'hui le grand perdant de l'Accord de libre échange a tout intérêt à sensibiliser les officiels et les investisseurs américains. Les acteurs privés marocains vont-ils réussir là où les politiques ont échoué ?