Pas de relance prévue pour le plan d'épargne action (PEA) et le plan d’épargne entreprise (PEE). Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que les mesures introduites dans la loi de Finances 2020 «sont de nature à paralyser complètement ces instruments d'épargne». Il va même jusqu’à parler de «mort annoncée du plan d'épargne action». Et pour cause! Le projet validé la première Chambre introduit un amendement pour baisser le plafond exonéré de ces plans des 600.000 dirhams actuels à seulement 200.000 dirhams.
Comme le relève le journal, les professionnels étaient, au contraire, favorables à la hausse du plafond, voire à une refonte complète de sa fiscalité. Ces plans, qui visaient au départ 1,2 milliard de dirhams d'investissement, n’ont même pas dépassé les 5 millions de dirhams. Pour que ces produits fonctionnent, le quotidien préconise que le cadre fiscal soit plus attractif et s'aligne sur celui en vigueur pour l'assurance retraite. «Les primes ou cotisations se rapportant aux contrats individuels ou collectifs d'une durée égale au moins à huit ans sont exonérées dans la limite de 10% du revenu global imposable à condition que les prestations soient servies aux bénéficiaires à partir de l'âge de cinquante ans», écrit L’Economiste qui explique que ceux qui disposent uniquement de revenus salariaux peuvent déduire le montant des cotisations dans la limite de 50% du salaire net imposable perçu régulièrement au cours de l'activité. Ainsi, l’épargne est valorisée sur la base du taux minimum annuel garanti, auquel s'ajoute une participation aux bénéfices. «A la sortie, l'épargnant bénéficie d'un abattement de 40% sur le capital ainsi que de l'étalement de l'IR sur 4 ans».








