L'ONCF veut faire de ses gares de véritables espaces de vie

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Revue de presseKiosque360. Grâce à la ligne à grande vitesse, l’ONCF s’est lancé dans un chantier de modernisation et de redimensionnement de son réseau de gares, désormais considérées comme des espaces de vie.

Le 12/12/2017 à 00h50

l’ONCF lance une nouvelle génération de gares. Dans son édition du 12 décembre, L’Economiste révèle que la réalisation de ces gares mobilisera une enveloppe d’investissement de 2,49 milliards de dirhams. Il s’agira, aussi, de réaménager la gare de Rabat-ville, à hauteur de 630 millions de dirhams, bien qu’elle ne soit pas concernée par la LGV, contrairement aux gares de Tanger, Kénitra, Rabat-Agdal et Casa voyageurs, dont les gros œuvres des quatre ouvrages sont été achevés. L’Economiste fait d’ailleurs savoir que l’état d’avancement du projet global dépasse les 70%.

Suivant une nouvelle architecture, ces gares seront construites avec des sous-sols qui serviront aux commodités pour les ablutions et lieux de prière, ainsi que des locaux pour la maintenance de l’ONCF. Elles seront dotées de parkings souterrains. La billetterie, elle, sera au rez-de-chaussée, parfois même au premier étage. Véritables espaces de vie, ces gares disposeront d’ascenseurs et d’escalators.

Pour ce qui est des constructions, le journal remarque une prédominance de béton armé et de charpentes métalliques ouvertes sur le ciel. Toutes ces gares seront dotées, à l’entrée, d’immenses esplanades. «A l’intérieur de ces ouvrages, l'impression sera celle d'un aéroport international ou une grande gare européenne. Les concepteurs ont dimensionné les lieux pour recevoir des flux croissants de voyageurs au cours des prochaines années», note le journal.

Avec cette nouvelle génération de gares, l’objectif est de «déclencher un développement urbanistique et d’opérer une couture entre les deux rives de la gare» comme c’est le cas pour l’Agdal, Casa voyageurs et Kenitra. Une passerelle est d’ailleurs prévue pour les non-voyageurs, afin d’assurer la jonction entre les deux parties et faciliter la circulation entre les deux rives.

Fort ce degré d’avancement, le prolongement de la LGV jusqu’à Marrakech est à l’étude. 

Par Rachid Al Arbi
Le 12/12/2017 à 00h50