LGV Marrakech-Agadir: c’est parti pour la phase étude

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe.  . DR

Revue de presseLa ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Marrakech à Agadir est au stade de lancement des études d’avant-projet sommaire (APS). Cette phase indispensable nécessitera un investissement de 120 millions de dirhams. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 29/03/2023 à 21h11

L’Office national des chemins de fer (ONCF), vient de lancer, à travers sa direction des achats, la phase des études d’avant-projet sommaire (APS) pour la ligne à grande vitesse (LGV) Marrakech-Agadir. Le budget prévu pour cette opération est de l’ordre de 120 millions, précise le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 30 mars.

«Ce coût estimatif concerne la réalisation des études APS, d’une part, de l’infrastructure, du génie civil et des équipements ferroviaires, et, d’autre part, de l’exploitation ferroviaire avec ses installations terminales et son système d’exploitation nécessaires à la ligne ferroviaire entre Marrakech et Agadir», lit-on. Le délai global d’exécution des études a été fixé à 16 mois. Le marché sera attribué à partir du 10 mai 2023, selon la date déjà fixée par l’ONCF pour l’ouverture des plis.

Cette ligne LGV sera conçue pour un trafic mixte, à la fois pour les voyageurs avec une vitesse de 320 km/h et un fret à hauteur de 100 km/h, à la mise en service. Le programme comprend plusieurs composantes, notamment la ligne à grande vitesse elle-même, ses raccordements à la ligne existante, en plus du poste de commande à distance (PCD). A cela s’ajoutent les installations des raccordements, les gares existantes, la création du central sous station (CSS)et l’atelier de maintenance.

«Pour l’ONCF, cette ligne doit être conçue de manière à ce que ses performances et son niveau de sécurité soient globalement au moins équivalents à ceux offerts par la ligne à grande vitesse Tanger-Kénitra mise en service en 2018. Sur ce dernier point, l’exploitation de la ligne à grande vitesse actuelle a démontré, selon l’ONCF, que la technologie de la voie utilisée jusqu’à présent était bien adaptée à la grande vitesse. Dans ce sens, il est prévu une continuité en respectant les exigences des spécifications techniques d’interopérabilité (STI) européennes», souligne le quotidien.

Par Nabil Ouzzane
Le 29/03/2023 à 21h11