L’entreprise Mojazine a remporté le septième et dernier lot des travaux de génie civil de la future ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Kénitra à Marrakech. Selon Challenge, il s’agit de la troisième société marocaine à être sélectionnée par l’ONCF pour ce projet d’envergure, après TGCC et Jet Contractors.
«Le marché, d’une valeur de 2 milliards de dirhams porte sur les travaux de terrassements, d’ouvrages d’art, de communications et de clôture sur le tronçon allant de la périphérie de Marrakech jusqu’au centre-ville», écrit Challenge.
Jet Contractors a remporté, le 19 octobre dernier, l’appel d’offres relatif au lot 6 (terrassements, ouvrages d’art, communications et clôture entre Benguérir et Marrakech Palmeraie sur 60 km) pour un montant de 2,1 milliards de dirhams. TGCC a, quant à elle, décroché le lot couvrant Berrechid – Settat sur 51 km pour 2,8 milliards de dirhams.
Les quatre autres lots ont été remportés par le Français GTR (contournement Casablanca–Berrechid sur 36 km) pour 2,1 milliards de dirhams et, dans l’ordre, les Chinois CREC 4 (Sidi Ichou–Rabat, 62 km, 3,4 milliards de dirhams), Shandong Hi-Speed Engineering-Construction (Rabat Agdal–Zénata, 64 km, 4,5 milliards de dirhams) et CRCC 20 (Settat–Benguérir, 36 km, 2,8 milliards de dirhams).
Outre les travaux de génie civil, l’ONCF a sélectionné, en août dernier, un consortium conduit par le Français Egis Rail pour le contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage, dont le montant s’élève à 1,3 milliard de dirhams.
La mise en service commerciale de la nouvelle LGV, qui sera le prolongement de la ligne déjà existante entre Tanger et Kénitra, est prévue avant la Coupe du Monde 2030, co-organisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
«Elle sera construite en partant de l’actuelle extrémité du réseau LGV. Son prolongement depuis la gare de Sidi Ichou, à 15 km de Kénitra et jusqu’à Marrakech Guéliz, comprend toutes les gares intermédiaires, à l’exception de la section en ERTMS», écrit encore Challenge.